le bâtard de Kosigan

 

Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.

En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.

À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…

 

La conclusion en bas de l’article est sans spoiler

Le Bâtard de Kosigan est un roman de fantasy parfaitement maîtrisé. Si vous avez l’occasion de le lire, sauter dessus !

Fabien Cerruti nous propose une intrigue complexe qui ne se comprend dans sa globalité qu’à la fin de ce premier tome. Nous suivons l’histoire de Pierre Cordwain de Kosigan (le Bâtard de Kosigan) qui agit et décide d’actions non-compréhensibles dans un premier temps. Entre les joutes, les tournois et les bals, intrigues politiques et complots sont au rendez-vous. Dans ce premier tome, le Batârd de Kosigan se trouve mêlé à une intrigue mettant tout un territoire en jeu et beaucoup plus, il s’agit d’éviter l’extermination des créatures merveilleuses. En parallèle du XIV siècle, nous allons suivre la correspondance épistolaire de Kergaël de Kosigan au XIXe siècle. Il fait des découvertes étranges qui nous interpellent. L’intrigue est palpitante et bourrée de suspens. C’est mon premier point positif. L’auteur sait où il veut aller, j’ai adoré.

Parlons des personnages que je n’ai fait qu’évoquer pour le moment. Dans ce monde médiéval du XIVe siècle, nous allons suivre Pierre Cordwain de Kosigan, bâtard d’une puissante lignée bourguignonne (et exilé pour cela), chef d’une bande de mercenaires. C’est un personnage attachant qui n’a pas un caractère froid. Il va passer toute l’intrigue à manipuler son monde. J’ai beaucoup aimé les personnages qui forment son équipe, malgré le fait qu’ils ne soient pas extrêmement présents. Je me suis ainsi beaucoup attaché à Edric et à Dun. Cette dernière est un personnage remplie de sensibilité et j’ai hâte de la retrouver. En parallèle, nous suivons Kergaël de Kosigan qui se posent des questions sur ses origines et ancêtres. Il nous permet d’en apprendre plus sur certains agissements du XIVe siècle (et même à nous faire douter) et de développer une intrigue beaucoup plus ample que ce que l’on pense au départ.

Mon deuxième point positif est le monde mis en place par Fabien Cerutti. Nous sommes plongés dans un monde médiéval tout ce qu’il y a de plus fidèle avec ses nombreux personnages (princes, ducs, comtes,…) et ses tournois (entre autres). Le petit point négatif à ce nombre important de personnages est de se rappeler qui soutiens qui. J’ai adoré découvrir la chevalerie et entrer à l’intérieur de ces tournois qui sont tellement bien décrits que l’on a l’impression d’y être. Mais l’originalité de l’auteur est d’incorporer à ce monde des créatures merveilleuses. D’autant plus originale que Kergaël de Kosigan au XIXe siècle, ne connaît pas non plus ce monde médiévale. J’ai vraiment hâte de lire la suite pour comprendre ce qu’il s’est passé !

Le Bâtard de Kosigan est un roman de fantasy médiéval parfaitement maîtrisé. Si vous avez l’occasion de le lire, sauter dessus ! Grâce à une écriture efficace, Fabien Cerutti nous emmène dans un monde médiéval peuplé de créatures fantastiques. Il maîtrise parfaitement l’intrigue qu’il met en place et laisse même apercevoir quelque chose de beaucoup plus grand, que l’on ne fait qu’effleurer à la fin de ce premier tome. L’action et le suspens sont au rendez-vous de ces complots politiques que l’on ne comprend dans leur globalité qu’a la fin de l’histoire.