Les avis du vendredi seront dorénavant consacrés à d’autres genres littéraires que l’imaginaire. Je parlerai de littérature de jeunesse, de littérature contemporaine ou adolescente ou encore d’Histoire. Souvent, ces avis seront regroupés par thème.
Cette semaine, les livres que j’ai lu et je vais vous présenter sont consacrés à des personnages historiques. Une autre de mes passions avec les littératures de l’imaginaire.
La passion d’un roi pour les arts et les lettres, qui fit de la France l’un des berceaux de la Renaissance.
En trente-deux ans de règne, François 1er a durablement marqué de son empreinte la France.
Mécène et hôte de nombreux artistes étrangers, comme Léonard de Vinci, protecteur de lettres, il a également été un roi bâtisseur à qui l’on doit aujourd’hui les merveilles que sont les châteaux de Chambord, Azay-le Rideau, Fontainebleau, Blois, Saint-Germain-en-Laye, etc.
Ayant grandi non loin du château de Chambord, je connais François Ier depuis bien longtemps. Il fait partie de l’époque historique que j’aime étudier : le XVI siècle.
Je ne raffole pas des biographies de personnages historiques. Elles sont souvent longues et m’assomment de noms que je ne connais pas lors des guerres et/ou des conquêtes de territoire. Avec elles, je n’arrive pas à voir l’ensemble de la vie du personnage et surtout, à faire ressortir les moments importants.
Durant mes vacances, j’ai eu envie de relire des livres d’Histoire. J’ai acheté ce livre en voyant le nom de l’auteur : Michel Vergé-Franceschi. C’est un professeur d’Histoire moderne à l’université de Tours, spécialisé dans l’Histoire de la marine. Je ne l’ai pas eu dans mon cursus, mais des amis si et ses cours étaient très enrichissants. J’ai pris le livre, car je savais qu’il ne serait pas écrit dans un style pompant et assommant. Je faisais confiance à l’auteur pour réaliser une très bonne synthèse. Et ce fut le cas.
Cet ouvrage fournit une très bonne synthèse sur le règne de François Ier. Ce qui le différencie des autres biographie sur le personnage? L’angle de la collection mise en place par Larousse : Les dossiers de l’histoire, décrypter le passé pour mieux comprendre le présent. L’auteur va donc nous montrer ce qui reste du règne de François Ier aujourd’hui.
L’héritage le plus important est l‘ordonnance de Villers-Cotterêt de 1539 qui institue la langue française dans les administrations (et non plus le latin). Au passage, l’auteur nous fournit un inintéressant panorama sur les langues parlées à l’époque. Outre cette ordonnance, l’auteur nous raconte une petite partie de la construction du royaume de France avec le rattachement de la Bretagne au royaume. Que reste-t-il aujourd’hui de cette époque également ? L’art et les châteaux de l’époque bien sûr. Cet ouvrage regorge d’anecdotes sur la période et les grands du monde moderne (Henri VIII, Charles Quint, …) et explique clairement les tenants et les aboutissants de certaines situation. Je trouve que cette synthèse est juste parfaitement réussit.
L’autre qualité de l’ouvrage est la beauté avec laquelle il est réalisé. Les pages intérieures sont très belles et remplis d’illustrations.
Destiné au grand public, cet ouvrage rempli parfaitement son rôle. Une écriture clair, une synthèse bien réalisée et des illustrations exceptionnelles nous offre un panorama passionnant de la vie de François Ier et de ce qu’il reste de son règne aujourd’hui.
On change d’époque, on accélère dans le temps pour passer de François Ier à Louis XIV.
«À Versailles, souvent je tends l’oreille, rêvant de retrouver une amitié, une conversation quotidienne et qui dura trente-cinq ans. Entre Louis XIV et André Le Nôtre. Le monarque le plus puissant à qui tout doit céder, même le temps. Et l’homme de la terre, le saisonnier, celui qui reste du côté de la nature, même s’il la force comme personne avant lui.
Ensemble ils ont écrit le plus grand livre du monde – mille hectares -, le roman du Soleil incarné. La seule histoire occidentale qui impressionnait Quianlong, l’empereur de Chine, le créateur du Jardin de la Transparence parfaite.»
Louis XIV, un règne et un personnage que je connais en surface, mais que je n’ai pas envie de creuser. Par contre, les hommes dont il s’est entouré me fascine. Parmi ceux-là, il y a Le Nôtre. Jardinier à Versailles, il a su se préserver des intrigues politiques pour se maintenir à son poste durant tant d’années.
En visite à Vaux-le-Vicomte, j’ai eu envie d’en apprendre plus sur lui. J’ai pris le livre d’Erik Orsenna, auteur que je connais déjà. Le livre est très court, à peine 160 pages et pourtant cela peu sembler déjà bien long quand il n’y a rien à dire. André Le Nôtre n’a rien laissé derrière lui si ce n’est ses réalisations, ses jardins. Nous allons donc en apprendre beaucoup sur eux, le travail titanesque qu’il a fallu fournir et la symbolique qui y ait attaché. On ressort en ne sachant pas grand chose de plus sur lui, si ce n’est des suppositions faites par l’auteur. Par contre, ce livre regorge d’informations annexes sur l’époque, telle la montée des mathématiques et des perspectives dans la société du XVIIe siècle. Je ne regrette aucunement de l’avoir lu, je n’en sais pas beaucoup plus sur Le Nôtre, mais beaucoup plus sur la société qui l’entoure directement et qui lui a permit de cultiver son talent.
Le style de l’auteur est parfois lourd, mais l’ouvrage est court donc il se lit vite.
Je ne connais pas ces titres non plus, c’est vrai que je lis peu de romans historiques, mais j’avais adoré Rouge Brésil!
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Je ne connais pas ces titres mais ils ont l’air très instructif !
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Oui 🙂 Et ils se lisent facilement ^^
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