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La semaine dernière, j’ai lu Scents of Orient de Marianne Stern aux éditions du Chat Noir. C’est le second tome des Récits des mondes mécaniques . La couverture, réalisée par Miesis, est aussi belle que Smog of Germania (le premier tome). Le récit se déroule dans un univers Steampunk très immersif.
Et j’ai adoré ma lecture 🙂

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1916, Surat, Raj britannique

Le gouverneur Lord Nelson mène depuis cinq ans les affaires de la British East India d’une main de maître, quand il reçoit une nuit la visite du capitaine Clive. La Couronne britannique est à la recherche d’une vieille connaissance du gouverneur, un Allemand du nom de Herr Maxwell, et Clive pense que Nelson possède des informations susceptibles de le trouver.

Dès lors, Surat se change en nid d’intrigues. Très vite, il apparaît que les Anglais ne sont pas les seuls sur les traces de l’Allemand : la tyrannique duchesse Elzebeth, ainsi que ce séduisant Français sont eux-aussi derrière lui. Nelson se croyait en-dehors de ces histoires, jusqu’au jour où Maxwell en personne le contacte, pour lui demander de l’aide.

Entre complots, aérostats, orfèvrerie et gros diamants, la petite existence tranquille de Lord Nelson s’apprête à être complètement bouleversée…

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J’ai passé un très, très bon moment avec ce livre. Déjà, en première page, je vois que l’on cite les paroles d’une chanson de Megahertz. Et là, j’ai commencé à aimer ce livre.

Nous nous retrouvons 16 ans après la fin du premier tome. Nous avons quitté l’Europe pour le Raj, les indes britanniques. Herr Maxwell, que nous avons rencontré dans Smog of Germania, est en bien mauvaise posture. Divers pays européens cherchent à lui mettre la main dessus. Toute l’intrigue tourne autour de ce personnage presque absent jusqu’à la fin. L’auteure va nous plonger dans un monde d’espionnage, de complots et de trahisons. Nous rencontrons plusieurs protagonistes représentant la France ou encore l’Angleterre avec des intérêts parfois bien divergents mais surtout bien cachés. Nous sommes loin de l’Europe, mais ces espions sont partout. Et au milieu de cet univers, nous rencontrons notre personnage principal. Le gouverneur Lord Nelson, qui est à la tête de la British East India. Ce personnage est en totale inadéquation avec le monde que je viens de décrire. C’est quelqu’un de droit, de très sérieux et doté d’un esprit commercial qui a fait les richesses de la colonie. Et c’est à lui que Herr Maxwell va demander de l’aide.

Marianne Stern à un style très immersif que j’adore. Déjà, dans le premier tome, je sentais l’atmosphère lourde du smog à travers ses descriptions. Ici, on se retrouve dans une ambiance chaude due à la chaleur des Indes britanniques. Lorsqu’elle écrit, je plonge totalement dans son univers. Et cela n’a vraiment rien de déplaisant! Le monde qu’elle nous décrit est basé sur le pouvoir des orfèvres. Je trouve que cet élément est le gros plus de cette saga. Et ce sera à vous de le découvrir 🙂
L’intrigue de ce tome nous amène à démêler le vrai du faux. On tombe dans des complots et des situations machiavéliques. D’autant plus que l’on a souvent le point de vue innocent du gouverneur.

Tout au long de l’histoire, l’auteure nous propose de suivre un personnage très attachant, Lord Nelson. Il découvre, tout comme nous, cet univers qui n’est vraiment pas fait pour lui. Les personnages sont vraiment bien écrits et certains sont détestables à souhait! J’ai énormément apprécie le personnage de Bellecourt. La manière dont il vit sa vie, ses faiblesses que l’on découvrent petit à petit et ses liens avec Lord Nelson. Ce tome signe également le grand retour de Maxwell, personnage faisant le lien avec le tome 1. Ce n’était pas mon personnage préféré, cependant son développement est intéressant. Une phrase en remerciement me fait espérer le retour de Jeremiah pour le tome 3! Ici, nous devons nous contenter de deux phrases.

Vous pouvez constater que ce roman m’a séduite. De toute façon, avant même de l’ouvrir, je n’avais pas envie de lui trouver des défauts 🙂

Je vous recommande ce livre pour:

  • son univers immersif. Attention pour les pus sensibles, quelques scènes aux descriptions impressionnantes peuvent déranger.
  • son intrigue complexe, surtout si vous aimez les histoires avec des espions et des complots
  • ses personnages attachants et, certains, détestables.