récit du vieux royaume

C’est avec une grande joie que je vous parle de mon premier Jean-Philippe Jaworski, Janua Vera. J’ai mis du temps pour m’y mettre, mais ça a été un régal!

L’édition que je possède est composé de Janua Vera et Gagner la guerre. Dans cette édition, Janua Vera regroupe 10 nouvelles de l’auteur. Elles se situent toutes dans le Vieux-Royaume. Celui-ci apparaît comme le personnage principal des nouvelles. L’auteur nous dessine sa géographie, son histoire, ses personnages et ses coutumes. Les époques sont différentes, ce qui permet d’entendre parler des personnages les plus anciens. J’ai beaucoup aimé le principe.

Sur ces 10 nouvelles, la chose remarquable est l’écriture. Lire du Jean-Philippe Jaworski est un régal. L’auteur arrive à nous immerger rapidement dans toutes ses nouvelles. Dans chaque histoire, nous suivons des personnages aux professions différentes. Il y a par exemple un peintre, un soldat, un roi, une paysanne ou encore un moine. Grâce à un vocabulaire spécifique, l’auteur nous fait plonger dans tous ces univers particuliers, que l’on aime ou non la nouvelle.

Janua Vera est donc composé de 10 nouvelles. Certaines m’ont plus marquées que d’autres.

Dans les nouvelles que j’ai beaucoup aimées, il y a la première, qui donne son nom à l’ouvrage : Janua Vera. Elle m’a obsédée pendant plusieurs jours. Moins pour l’histoire je pense que pour la découverte qu’elle a représentée. J’ai également beaucoup apprécié la deuxième, Montefellone qui pose la question de l’honneur. Le personnage principal va s’interoger, est-ce un devoir et/ou une conviction? J’ai beaucoup aimé la chute. Le conte de Suzette m’a également fait passer un très bon moment. J’ai adoré suivre la vie de cette femme. Dans cette nouvelle, Jaworski décrit de manière magnifique la nature et les paysages. Jour de Guigne et Un amour dévorant étaient très sympathiques également.

Concernant celles qui m’ont moins enthousiasmées, il y a Le service des dames, que j’ai trouvé très long. Je n’ai pas accroché au personnage principal ni aux personnages secondaires. La nouvelle suivante, Une offrande très précieuse, m’est totalement passée par dessus la tête. Comme la suivante, je n’ai pas aimé le personnage principal, ni ses aventures. En plus, je crois ne pas avoir compris la chute. Concernant la mauvaise compréhension de la chute, c’est également le cas de la nouvelle Comment Blandin fut perdu. Je l’ai beaucoup aimée mais quand la chute est arrivée,… je n’ai pas tout compris. La dernière nouvelle, Le confident, m’a également laissée un peu de marbre.

Le recueil contient également la nouvelle Mauvaise donne, qui nous présente Benvenuto, héros du roman Gagner la guerre. Une nouvelle d’une centaine de page composé de complot, meurtres et trahisons. Un très bon avant-goût du roman, que je viens tout juste de débuter.

Pour conclure, j’ai adoré ce recueil de nouvelles. Oui, elles ne sont pas toutes égales mais la qualité d’écriture est toujours là. Le Vieux-Royaume est un univers fascinant, très bien construit, qui change de la fantasy habituelle. Un délice.