Ma troisième lecture chez la collection Une heure lumière. Aujourd’hui je vous parle de Dragon, écrit par Thomas Day et illustré par Aurélien Police.
Bangkok. Demain.
Le régime politique vient de changer.
Le dérèglement climatique global a enfanté une mousson qui n’en finit plus.
Dans la mégapole thaïlandaise pour partie inondée, un assassin implacable s’attaque à la facette la plus sordide du tourisme sexuel. Pour le lieutenant Tannhäuser Ruedpokanon, chargé de mettre fin aux agissements de ce qui semble bien être un tueur en série, la chasse à l’homme peut commencer. Mais celui que la presse appelle Dragon, en référence à la carte de visite qu’il laisse sur chacune de ses victimes, est-il seulement un homme ?
Je suis assez partagée sur ce roman. Certains développements ont totalement bloqué ma lecture. Mais je commence par les points positifs.
Attention, le roman aborde la question de la prostitution des enfants en Asie du sud, il faut quand même être prêt à entrer dans cet univers. L’auteur met en place une ambiance très sombre et lourde. Nous allons suivre Tann, un enquêteur combattant ce milieu sombre. Tann est un personnage atypique très bien construit. Certains de ses choix de vie pourrait nous faire prendre de la distance mais ce n’a pas été mon cas. J’ai beaucoup aimé ce personnage qui me sort de ma zone de confort.
Le roman est constitué de très bonnes idées et j’ai beaucoup apprécié l’enquête qui se met en place. La construction du récit, ajoute un vrai plus. Les chapitres ne sont pas dans le bon ordre. Cela permet de maintenir un suspens et de comprendre ensuite des liens ou d’avoir des approfondissements sur une partie de l’histoire. Il faut vraiment être concentré et ne pas décrocher mais j’ai adoré l’idée.
Le point négatif pour moi c’est le coté fantastique. Oui je sais, c’est une maison de l’imaginaire donc ça n’allait pas être une simple enquête policière, mais ça m’aurait plu en faite. Surligner pour le développement (spoiler) : Là, le côté possession de « l’entité » du dragon m’a totalement bloquée et fait lâcher l’histoire. Je n’ai absolument pas aimé la fin. Comme je l’ai déjà dit dans mon avis de Lady Rudge, je déteste les histoires de possession ou d’échange de corps.
Un avis partagé sur ce roman. Un personnage principal et un récit très bien écrit et très bien construit mais le côté fantastique ne m’a pas plu et m’a fait lâcher l’histoire.
Amélire en rouge 